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elle est la ligne de bord elle est la longitudinale en pleine possession du jour dès lors qu’elle érafle les espaces vierges elle se réunit pour tendre muscles & corollaires étendre la musique qu’elle compose sous l’écrire entre ce qui doit jaillir de la terre et l’apesanteur d’un amour en amendement
elle marche le vent la découvre de ses feuilles une à une
le rien vole elle marche là où il faut aller mais le vent vient plus fort que jamais mais courbée elle marche sa croix est de trouver ce calme ce cambre ce terrier d’ambre elle se déchire de ses feuilles le vent la déshabille aussi de tout y compris de sa pudeur la plus pâle elle marche comme une mécanique elle a presque honte d’aimer elle demande des voies de recours elle marche devant évite l’alentour elle danserait ce presque défeuillé elle est nue à force sans force à nu par un moment s’agenouille longtemps elle ne cesse de comprendre comprend accepte le vent accepte et ne résiste plus lui importe peu lui importe plus les portes les seuils mais les cachots : fini les entre-baillés : fini
il reste les ouvertures les grands battants de bois les béances d’humus le compost de ses mots alors elle prend l’air elle ne permet plus la sentence d’usage au final elle aime l’intonation du vent elle n’a jamais voulu être lucide car elle voyait à travers le produit de la pensée avant que le mot n’arrive à la bouche savait-elle qu’elle devrait ployer de cela alors elle prend l’eau le vent la caresse maintenant elle rit elle maintenant rit-pleure elle préfère attendre le consentement de loin éloignez vous d’elle c’est cela d’elle maintenant qu’elle longe la ligne de fuite au bord de la marge et des blancs de la page
support ligne accord appuyé au présent réceptif aux beautés mères de tous les fardeaux elle s’allonge là dans ce plaid végétal fauve et rissolé elle est la foliole de ses données intimes et plus aucune meute ne pourra l’atteindre en plein coeur
elle marche le vent la découvre de ses feuilles une à une
le rien vole elle marche là où il faut aller mais le vent vient plus fort que jamais mais courbée elle marche sa croix est de trouver ce calme ce cambre ce terrier d’ambre elle se déchire de ses feuilles le vent la déshabille aussi de tout y compris de sa pudeur la plus pâle elle marche comme une mécanique elle a presque honte d’aimer elle demande des voies de recours elle marche devant évite l’alentour elle danserait ce presque défeuillé elle est nue à force sans force à nu par un moment s’agenouille longtemps elle ne cesse de comprendre comprend accepte le vent accepte et ne résiste plus lui importe peu lui importe plus les portes les seuils mais les cachots : fini les entre-baillés : fini
il reste les ouvertures les grands battants de bois les béances d’humus le compost de ses mots alors elle prend l’air elle ne permet plus la sentence d’usage au final elle aime l’intonation du vent elle n’a jamais voulu être lucide car elle voyait à travers le produit de la pensée avant que le mot n’arrive à la bouche savait-elle qu’elle devrait ployer de cela alors elle prend l’eau le vent la caresse maintenant elle rit elle maintenant rit-pleure elle préfère attendre le consentement de loin éloignez vous d’elle c’est cela d’elle maintenant qu’elle longe la ligne de fuite au bord de la marge et des blancs de la page
support ligne accord appuyé au présent réceptif aux beautés mères de tous les fardeaux elle s’allonge là dans ce plaid végétal fauve et rissolé elle est la foliole de ses données intimes et plus aucune meute ne pourra l’atteindre en plein coeur
elle est l’illusionniste
Texte et lecture : Martine Cros